Le cor

Trompe de chasse

La trompe de chasse ne peut produire que les notes de la série harmonique. Les fanfares utilisent seulement les notes du registre médian. Le fa naturel faux est apprécié comme participant au son rauque de la chasse.

Trompe de chasse (Parforsní roh), Anton Kerner, Wien 1769. Národní muzeum-České muzeum hudby, Oddělení hudebních nástrojů, E 965. (© Národní muzeum-České muzeum hudby); [Marc-Antoine Dampierre]. Fanfares nouvelles. Paris : de La Chevardière, 1768, p. 1. F-Pn VM7-7000. (© gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)

Waldhorn

Le Waldhorn est plus petit que la trompe de chasse et plus adapté à l’usage en intérieur. Les instrumentistes utilisaient davantages de notes de la série harmonique, particulièrement les joueurs de cor alto, qui jouaient toutes les notes de la gamme dans le registre de clarino. On utilisait des tons de rechange pour changer de tonalité ; pour ce solo de Bach, le corniste doit utiliser un cor en ré ou ajouter un ton de rechange à un cor plus aigu.

Waldhorn (Přirozený lesní roh), Johann Georg Fratisch, Praha 1752. Národní muzeum-České muzeum hudby, Oddělení hudebních nástrojů, E 84. (© Národní muzeum-České muzeum hudby); Johann Sebastian Bach. Messe en si mineur, BWV 232. Parties séparées en manuscrit autographe, ca 1733. D-Dl, Mus.2405-D-21. (© SLUB Dresden)

L’Inventionshorn

L’Inventionshorn comporte en plus une coulisse d’accord et des tons de rechange internes. Quelques joueurs de cor basso apprirent à jouer des mélodies dans l’agréable registre médian en bouchant partiellement le gosier du pavillon. Cependant, les musiciens d’orchestre jouaient seulement les notes ouvertes pour renforcer les accords de tonique et de dominante et souligner le rythme.
Le cor d’invention resta en usage longtemps après l’invention du cor à pistons. Brahms, dont le père était corniste, écrivit encore ses symphonies (1854-1885) et son trio avec cor (1865) pour cet instrument

Inventionshorn (Invenční roh), E. J. Bauer, Praha ca 1836–1871. Národní muzeum-České muzeum hudby, Oddělení hudebních nástrojů, E 1013. (© Národní muzeum-České muzeum hudby); Wolfgang Amadeus Mozart. Symphonie n° 31 en ré majeur, KV 297. Paris : Sieber, 1788. Début de la partie corno primo. F-Pn, H-176 (g), p. 1. (© gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)

Cor solo

Le cor solo fut mis au point par le virtuose franconien Carl Türrschmidt et construit à Paris par les frères Raoux dans les années 1780. Le lissage des courbures aboutissant au ton de rechange interne et la conception optimisée pour les meilleures tonalités de concertos (ré, mi bémol, mi et fa) le rendirent populaire parmi les solistes tels que Giovanni Punto.

Cor solo, Lucien Joseph Raoux, Paris, 1797. Cité de la musique-Philharmonie de Paris, E.259. (© Collections Musée de la musique / Cliché Julie Toupance, 2024); Giovanni Punto. Cinquième concerto pour cor principale, premier et second violons, alto, basse, deux hautbois et deux cors. Paris : Vogt, 1792, début du 2^e mouvement du corno principale (p. 4). F-Pn, VM24-233. (© gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)

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Trois instruments de musique entre Paris et Prague

Trompe de chasse

La trompe de chasse ne peut produire que les notes de la série harmonique. Les fanfares utilisent seulement les notes du registre médian. Le fa naturel faux est apprécié comme participant au son rauque de la chasse.

Waldhorn

L’Inventionshorn

Cor solo

L’exposition est réalisée par

Bibliothèque de Moravie (Moravská zemská knihovna v Brně ‒ MZK) et la Bibliothèque nationale de France (BnF)

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